Avec l’illusion qu’on peut construire mieux, plus vite et moins cher en faisant directement appel à ceux dont le seul objectif (légitime de la part de leurs actionnaires) est de tirer le meilleur profit possible de la construction, le Gouvernement a fait voter une loi1 dont quelques articles sont sévèrement critiqués par les professionnels soucieux de la qualité du cadre de vie, considéré, jusque là, “ d’intérêt public ”.
Gilbert Ramus, Ch. ONM Architecte – Commission juridique de l’Unsfa – Administrateur de l’Office général du bâtiment développe dans le prochain Passion Architecture #66, une qui démontre que les ouvrages réalisés selon les processus proposés perdront une partie des qualités escomptées de tout bâtiment nouveau appelé à devenir pour des décennies, voire des siècles, un élément du patrimoine construit de la France et le lieu de vie de plusieurs générations.
En outre, ils se révèleront globalement : – moins “ rentables ”, ne serait-ce que par la moindre efficacité des services rendus à la collectivité et la moindre satisfaction des personnes, – voire plus onéreux, car on peut mettre en doute l’efficience d’une concurrence resserrée autour de quelques grands groupes.
Présentation de l’étude que vous découvrirez dans le PA #66 :
1 – La mise en garde des professionnels
2 – Les articles contestés de la loi ELAN font le choix de mauvais outils
3 – Les processus offerts par les articles contestés de la loi ELAN sont nuisibles à l’économie française
4 – Les articles contestés de la loi ELAN conduisent les entreprises vers la médiocrité
5 – MOP et BIM
6 – Concours
Conclusion
Pour le Bureau national, Gilbert RAMU
A lire également : Octobre 1977 – L’état promeut la qualité des constructions publiques – Jean Louis VIOLEAU – AMC n°271 septembre 2018