Merci aux nombreux acteurs institutionnels, partenaires, et représentants de notre Union et fidèles amis d’avoir été à nouveau présents à ce rendez-vous.
Occasion de rappeler qu’après la loi sur l’Architecture dont on célèbre cette année les 40 ans, la loi LCAP du 7 juillet a donné de nouveaux signes encourageants pour notre profession.
Que pourtant les architectes restent inquiets, sur :
– la concurrence ravageuse de l’ingénierie publique
– l’ ubérisation des services qui peut réduire à néant notre métier et qu’il nous faut devancer,
– les difficultés que rencontrent les jeunes architectes pour rentrer dans le métier,
– « la faiblesse de la culture et de la sensibilité architecturale généralisée à tout notre pays et vis à vis desquelles l’enseignement général ou les projets politiques n’offrent quasiment aucune ambition avec pour conséquence l’acceptation inerte d’un cadre bâti médiocre quand il n’y a pas d’architecte et donc pas d’architecture,
– Ces fameux seuils qui empêchent tant de monde, tant d’espaces bâtis, de RENTRER EN ARCHITECTURE. Pourquoi toujours se retenir, pourquoi le législateur n’ouvre t’il pas grand les portes à l’architecture?
AU REVOIR 2016, TU NOUS A RENDUS PLUS SOLIDE, A NOUS DEUX 2017 !
De la remise en jeu en 2016 de notre représentativité patronale, issue de la loi sur la démocratie sociale, dont nous aurons les résultats au printemps, nous allons être plus forts et nous défendrons mieux TOUS les architectes.
C’est une année très politique qui nous attend, nous allons élire un président, puis nos députés sans oublier nos nouveaux conseillers ordinaux et également nos prochains responsables de l’Unsfa au congrès de Metz les 12 et 13 octobre prochains.
Les vœux de mener à terme notre proposition d’enregistrement des demandes de permis de construire avec le soutien de l’Ordre et des ministères et de conduire la réflexion sur l’encadrement des responsabilités exorbitantes imputées aux architectes furent de ceux formulés pour l’Unsfa.
Et pour la profession qu’elle réinvestisse le champ de l’urbanisme et revienne près du particulier pour réensemencer l’architecture sur tout le territoire.
Pour terminer son discours Régis Chaumont citait un de nos plus illustres prédécesseurs, Michel Ange « Le plus grand danger n’est pas que notre but soit trop élevé et que nous le manquions, mais qu’il soit trop bas et que nous l’atteignons ».
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