Suite à la publication de notre dernier FLASH UNSFA en date du 10 juillet 2012, le syndicat de l’architecture a demandé à exercer un droit de réponse.
COMMENTAIRE AU DROIT DE REPONSE DU SYNDICAT DE L’ARCHITECTURE
Malgré ces « précisions » du syndicat de l’architecture, l’Unsfa persiste à penser que la suppression dans l’article 1 de la Convention Collective Nationale de la référence à l’exercice règlementé défini par la loi sur l’architecture de 1977 permettra à d’autres professions qui n’ont pas les mêmes règles et obligations d’entrer dans la branche (maitres d’œuvre en bâtiment, architectes d’intérieur, urbanistes…).
En cas d’extension de l’avenant 1 du 28 juin 2012, l’Unsfa rappelle que lorsqu’une entreprise d’architecture engagera un Architecte Diplômé d’Etat (ADE) dont le diplôme obtenu sera nécessaire à l’emploi (ce qui est le cas notamment des jeunes ADE qui souhaitent faire leur HMONP), sa classification sera au minimum de 430 points pour le critère classant relatif au diplôme (voir le nouvel article V.1.1 relatif à la grille de classification – coefficient 430), éventuellement pondérée par les autres critères classants (contenu de l’activité / autonomie et initiative / technicité) ; ce qui sera aussi le cas des salariés actuellement en poste.
L’Unsfa précise également qu’un salarié actuellement architecte en titre, au minimum au coefficient 430, passera automatiquement au minimum au coefficient 500… soit une augmentation immédiate de 16,3% ! (voir le nouvel article V.1.1 relatif à la grille de classification – coefficient 500).
De surplus, un salarié actuellement au forfait annuel en jours, au minimum au coefficient 500, passera automatiquement au minimum au coefficient 550… soit une augmentation immédiate de 10% ! (voir le nouvel article VII.3.4.2 relatif aux salariés non soumis à l’horaire collectif – conventions de forfait annuel en jours).
L’Unsfa rappelle qu’elle souhaite voir rémunérés les salariés à leur juste valeur et notamment à celle de leur diplôme, et qu’elle désire nullement brader les salaires minima conventionnels, ni voir confié aux titulaires du diplôme d’Etat d’architecte uniquement de « simples tâches de dessin ».
L’Unsfa continuera donc à s’opposer à l’extension de cet avenant à la Convention Collective pour la pérennité des entreprises de notre branche et donc des emplois qu’elles génèrent.
L’Unsfa est d’ailleurs confortée dans ses positions, le CNOA s’étant rallié à notre cause. A cet effet, nous vous invitons à lire l’article publié au sein des cahiers de la profession n°45 intitulé « Projet d’avenant à la Convention collective : dossier à suivre… »