Félicitations à ceux qui animent l’UNSFA.
Félicitations à ceux qui arrivent à l’UNSFA.
Après que le SACA (le Syndicat des Architectes de la Côte d’Azur) nous ait rejoint en 2011, l’USARL (l’Union Syndicale des Architectes du Languedoc Roussillon), puis la Bretagne, puis le SA 13 et enfin le Pays Basque ont rallié successivement l’UNSFA.
Plus que jamais, l’UNSFA est la première représentation des architectes.
Il ne s’agit pas de nous prendre pour Narcisse ou Usain Bolt et de contempler ce résultat.
C’est d’abord le travail de tous nos adhérents, des structures départementales, du bénévolat de centaines d’architectes, de l’engagement de nos permanents, de l’aide et de la considération de tous les organismes, entreprises et instances associés.
Et nous savons tous, que le nombre n’est pas une fin en soi…
C’est avant tout, un élan de rassemblement qui nous sort de l’isolement.
C’est un moyen pour notre profession d’exister
C’est un outil pour être entendu.
Mais la force de notre représentation repose en premier lieu sur ce nombre.
Pour prendre la parole, pour être écouté, il faut que nous soyons nombreux.
- Pour ne pas voir le paritarisme prisonnier de positions absurdes qui menacent nos agences et plus encore, le renouvellement et la pérennité de notre profession.
- Pour ne pas voir le rôle des architectes réduit à quelques traits de crayons et quelques signatures.
- Pour ne pas crouler sans cesse sous le poids des responsabilités, bien plus faciles à encaisser que les honoraires qu’elles devraient induire.
- Pour juguler l’accumulation et le flux des réglementations incohérentes.
- Pour que notre corporation ne s’arcboute pas sur des droits acquis, mais qu’elle porte des valeurs et des compétences qui justifient l’existence et le renouvellement de règles et, bien entendu, leur respect.
- Pour que nos jeunes confrères soient solidement formés et que les moins jeunes mettent régulièrement à jour leur savoir.
- Pour renforcer nos agences, grouper ces compétences, mutualiser nos moyens, créer des équipes d’excellence.
- Pour que notre métier qui fait souvent rêver, ne soit pas un cauchemar pour nous.
- Pour que sa capacité à créer, proposer, inventer, puisse protéger et renouveler un cadre de vie qui, par essence, est transgénérationnel.
Pour que vivent l’architecture et les architectes…
Poursuivez votre engagement, animez et renforcez notre profession. Continuez à convaincre nos consœurs et confrères encore isolés. Persuadez-les qu’être uni profite à chacun et à tous.
Venez porter les nouveaux combats des architectes au Congrès de Nice les 25.26 et 27 octobre 2012
Venez de toutes les régions de France, montrer que dans une époque pleine de contraintes (réglementations pléthoriques, libertés d’expression contrôlées,…), il est possible d’avoir une démarche individuelle, indépendante et souveraine où l’on s’engage spontanément pour sa propre défense ou pour servir la collectivité.
D’un arc méditerranéen doit surgir un SEISME ARCHITECTURAL
Sans que rien ne nous y oblige, notre conscience détermine une adhésion des plus libres qui soit. Ainsi, nos départements et nos régions rassemblent des architectes toujours plus nombreux à s’engager.
Mais, s’engager pour combattre, ne serait-ce pas demander beaucoup aux architectes ? A nous ? Nous qui préférons le défi qui nous parait plus noble, car il inspire une idée de consensus. Mais le défi correspond à un comportement plus individualiste, car il prend les règles en tant que telles. Il admet le présent sans préparer l’avenir.
Nous sommes souvent amenés à relever des défis dans notre exercice professionnel, mais c’est tous les jours que nous devons combattre pour notre métier et sa contribution sociale (généralisée ou non..).
Certes, le combat est plus terre à terre. Il est prêt à bousculer les règles, à s’opposer aux forces de l’ordre (tiens, le revoilà…). Mais, il est par nature collectif.
Moins olympien que le défi, le combat s’adresse à tous, à ceux qui peuvent et ceux qui veulent pouvoir.
Sans acrimonie outrancière, nous devons mener ces combats avec pour objectifs :
- de défendre la création architecturale reconnue d’intérêt public
- de mieux former les étudiants et les professionnels à ces taches nobles mais complexes
- de garantir et d’obtenir des conditions d’exercice à la hauteur des responsabilités qui nous sont confiées
- de préparer l’avenir, de participer aux laboratoires d’idées, de proposer des projets et des solutions au service des politiques publiques
Le combat est nécessaire et constructif, il permet aux aspirations individuelles d’être agrégées par la réunion des énergies et des expériences. Nous proposons de les mettre au profit de chacun et de toute la société.
Pour mener ces combats, il faut que nous soyons nombreux. Merci à tous.
Ensemble défendons notre métier.
Régis Chaumont